Par quel mystère le MLM vous empêche-t-il de parrainer sur internet, et d’y vendre vos produits ?
Serait-ce la cause principale d’autant d’abandons dans notre activité ?
Et si oui, existe-t-il une parade ?

Où en êtes-vous avec le web ? Est-ce que ces mots vous parlent : réseaux sociaux, social selling, tunnel de vente, affiliation ?

Y trouvez-vous votre bonheur, des clients, des partenaires d’affaires ?

Tiens, une question cruciale ! Et si Internet nous devait tout, à nous autres les marketeurs de réseau ?
Mais alors pourquoi diable serions-nous bloqués avec Internet ?

C’est quoi cette histoire ?

Je vous propose de démêler cette affaire pour la simple et bonne raison que cela pourrait changer votre vie d’entrepreneur de réseau.

Alors allons-y.

Le défi de se lancer à fond dans le marketing digital pour réussir en MLM

Raison n°1 : le juridique.

La vente directe est un métier de contact humain.

Les produits se distribuent de personne à personne. Dans la pratique et depuis les origines de cette profession, les magasins, la vente à distance, sont hors circuits de cette distribution. Même visiter les professionnels n’est déjà plus de la vente directe, malgré la relation indéniable avec une seule personne.

C’est le cadre juridique qui pose les choses. Il suffit de lire attentivement les textes qui régissent le statut VDI (vendeur à domicile indépendant). Nous devons légalement et uniquement approcher des particuliers et n’avons pas le droit de facturer les indépendants, les entreprises, les commerçants.

Ça, c’est la loi.

Cela étant, le statut juridique que vous choisissez joue son rôle. Un auto-entrepreneur peut facturer des professionnels. Il peut même opter pour la vente à distance (internet). À chacun sa chapelle juridique. Chaque statut a ses avantages et ses inconvénients.

Et les usages semblent défier les textes en vigueur (s’agissant des VDI). Il est d’usage en effet de passer outre la loi et de communiquer copieusement sur les réseaux sociaux. Difficile d’imaginer les VDI se passer d’internet, n'est-ce pas ?

Raison n°2 : le poids des origines.

Vous connaissez cette histoire de la grenouille plongée dans l’eau tiède ? Puis l’eau montant jusqu’à l’ébullition, ce quadrupède ne sort pas du récipient car il s’est habitué à la montée progressive de la température. Et la grenouille meurt car elle ne semblait pas se rendre compte de la température qui grimpait.

Quand vous êtes immergé dans un contexte, au coeur des événements, on n'a pas le recul sur la situation. En particulier dans le secteur de la vente directe, internet remet en question bien des pratiques.

Les marketeurs de réseau sont les héritiers d’une longue tradition, toujours vivante, de la vente de personne à personne. Cette mémoire séculaire de vendre auprès des particuliers est tellement présente qu’il y a une tendance à reléguer au second plan la révolution internet. C’est comme si les vétérans de la vente directe ne s’apercevaient pas que l’eau est train de bouillir.

MLM : les recettes du passé

Raison n°3 : un nouveau concept qui dérange

Quand j’ai débuté en MLM, ma up-line m’interdisait littéralement de prospecter en ligne. C’était en 2008. Même ma marraine me fit la « guerre » sur cette question. Elle déconseillait mes propres équipes de suivre mes stratégies de prospection. Inutile de dire que l’ambiance était tendue.

Pourtant, c’est avec des e-mails que j’ai parrainé des leaders. Et je précise : des personnes que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam.

Un jour, je reçus un coup de fil de l’équipe de direction de ma société MLM. Une menace de radiation planait au-dessus de ma tête. J’avais un blog et ça ne plaisait pas. Pour autant, on me laissa tranquille. J’étais à l’oeuvre en ligne, mais sous couverture radar. J’approchais mes contacts comme un Ninja, sans que personne ne se doute du MLM que je représentais.

J’appris ainsi à façonner ma marque personnelle. En définitive, cela me rendit service. En long, en large et en travers, je pourrais vous en parler durant des heures. De quoi ? De personal branding bien sûr !

Pour commencer de répondre à la question posée dans le titre, parce que le personal branding n’est pas dans les sujets officiels de formation, cela vous éloigne d’autant plus de prospecter sur le web.

Personal branding : une clef pour réussir en MLM

Raison n°4 : le web relégué au second plan

À vrai dire, il n’y a pas que le marketing personnel (personal branding) qui soit mis à l’écart.

Les sociétés MLM externalisent leur commercialisation. Elles confient à leurs distributeurs les stratégies à définir et les formations à suivre. Ce seront donc les leaders qui poseront un cadre d’apprentissage. Les recettes traditionnelles du succès et de l’efficacité restent au coeur de leur enseignement.

Internet apparaît comme un bonus. Quelque chose en plus dans l’arsenal des techniques, sans que cela remplace le gros oeuvre des compétences à acquérir en marketing de réseau.

Du coup, les techniques web sont à peine prises au sérieux.

L’idée qui prévaut est qu’on pourrait s’en passer. Après tout, le MLM existait bien avant Internet. Et c’est un argument trompeur. C’est un peu comme si vous disiez qu’avant l’invention de l’automobile, les gens se déplaçaient quand même. Et donc qu’on pourrait se passer d’utiliser des véhicules. 

Raison n°5 : réussir en MLM devient plus compliqué

Dans un métier voisin, un peu cousin germain, la tradition est tout autre. Il s’agit du marketing d’affiliation.

Rappelons que l’affiliation est un programme qui commissionne des personnes qui recommandent des produits en ligne.

Vous connaissez la marque qui a inauguré une nouvelle ère de la recommandation ? Il s’agit d’Amazon.

Cette plateforme rémunère des milliers d’affiliés. Si vous recommandez à l’un de vos amis d’acheter tel ou tel livre et qu’il le fasse, alors Amazon vous verse un pourcentage de la vente. Et cela vaut pour les millions de produits de ce géant du web.

Depuis lors, un nombre considérable de grandes marques utilisent le parrainage rémunéré en ligne. Boursorama, AirBnB, Nocibé, et quantité d’autres très connues.

Au fond, les marketeurs de réseau n’ont pas attendu après les programmes d’affiliation pour pratiquer et même théoriser le marketing de la recommandation. S’il y a bien un métier qu’il faut benchmarker pour performer en affiliation, c’est bien celui du MLM.

Nous disions donc que chez ce cousin germain du MLM, la tradition différait. Le fait est que l’affiliation est du business en ligne exclusivement. Affilieurs et affiliés donnent naturellement la priorité au commerce électronique.

Si l’on admet que la digitalisation procure un avantage concurrentiel, alors l’affiliation aurait-elle un avantage sur le MLM ?

À strictement parler, les programmes d’affiliation sont un commencement de MLM, sans les avantages de celui-ci.

Les avantages du MLM sont tellement nombreux que les programmes d’affiliation ont beaucoup à apprendre du marketing de réseau. Donc, non ! L’affiliation n’a pas l’avantage, comparée au MLM.

Néanmoins, rien n’est figé. L’histoire économique récente montre le couperet qui tombe sur les marques qui n’ont pas opéré leur transformation digitale. Elles disparaissent purement et simplement. Les sociétés MLM sont logées à la même enseigne.

Nous voyons désormais des compagnies équiper leurs distributeurs avec des outils numériques : sites web personnalisés, applications mobile, webinaires de formation, liens cliquables trackés, etc.

De plus en plus, les marketeurs de réseau ont une activité qui s’apparente au dropshipping. Les distributeurs sont légion qui vendent sur Messenger sans même jamais parler à leur client au téléphone. Certains, plus audacieux, créent des tunnels de vente.

En fait, les marketeurs relationnels ont également beaucoup à apprendre de l’affiliation. Et la difficulté de réussir en ligne en MLM apparaît là. Désormais, nous devons maîtriser deux métiers : le marketing de réseau et le marketing digital.

On peut donc comprendre les vétérans du MLM qui pensent que c’est beaucoup pour rester simple.



Marketing de réseau + marketing digital = marketing compliqué ?

L'avenir du MLM

Mais soyez rassuré.e sur le fait que réussir en ligne est devenu la voie royale en MLM. Voyez les réseaux sociaux. Ils sont littéralement assaillis par les marketeurs de réseau.

Malheureusement beaucoup de sociétés MLM se contentent du service minimum pour faciliter les transactions en ligne.

Et cela pourrait être une 6ème raison d'y voir un frein au développement digital : des sites web plus ou moins bien construits pour vendre comme de vraies boutiques marchandes, un parcours d'enregistrement ingérable des nouveaux partenaires, un site personnalisé à votre nom inutilisable, car très mal marketé, un système absent pour collecter et gérer les adresses e-mails, etc.

Vous devez donc recourir à des applications étrangères à votre marque MLM. J'ai d'ailleurs crée un guide comparatif de 100 outils utilisables en MLM. Ça peut aider et c'est gratuit.

Je veux croire néanmoins que notre profession évoluera dans la bonne direction. D'ailleurs, quelques rares sociétés ne parlent plus de vente directe, mais de vente sociale. Elles mettent à la disposition de leurs distributeurs des outils modernes de transactions digitales. Affaire à suivre...

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